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Don’t Push The River...

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Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
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Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
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Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
Jacent at Shed, Centre d’art contemporain de Normandie
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« DON’T PUSH THE RIVER... » EST UNE EXPOSITION EN TROIS ACTES QUI CÉLÈBRE LA VIE COLLECTIVE, DOMESTIQUE ET INTIME. La première salle sera pratique et conviviale, prête à accueillir un banquet pour une centaine de personnes. Au mur, des assiettes, portraits en noir et blanc (La Famille, 2022, série de portraits en cours depuis 2014) ou bariolés (People, 2022, nouvelle série de visages percées dont certaines arborent des bijoux) sont disposés linéairement et font le tour de l’espace. Ces deux séries ont été peintes et cuites cet été spécialement pour cette exposition. Certaines pourront être décrochées pour être utilisées. Dans l’espace comme une sculpture, Neu Service, buffet mobile, est activé le soir du vernissage. Il restera tout le long de l’exposition comme témoin de ce moment de vie collective, un phare avec sa boule à facettes qui prolonge la fête et ses Chouettes peintes sur faïence qui veille à l’accueil des visiteur·se·s. Par ce geste du banquet, nous renouons avec le partage collectif (après une période Covid peu propice à ce genre de rassemblement) et avec l’histoire du lieu, qui était initialement une salle des fêtes municipale dédiée notamment aux célébrations des mariages. Penchons-nous plus longuement sur la deuxième salle, théâtre de notre travail in situ qui était censé être réalisé sur la « Maison flottante.» (1), mais finalement produit à une heure de là, dans notre atelier normand. Frise décorative dédiée à la contemplation de la nature, cette installation conçue sur mesure est « le cœur de la matrice ». Comme toujours dans notre démarche, elle est d’abord née d’une envie de réagir au contexte architectural. In uencé·e·s par des morceaux de peintures de Caillebotte ou Monet réalisées sur mesure pour des appartements privés (vues dans l’exposition « Le Décor Impressionniste », 2022 à l’Orangerie de Paris), nous voulions jouer avec les moulures classiques qui rythment l’espace. Cet ancrage impressionniste nous intéresse car il incarne en un sens notre voyage sur la Seine, point de départ de cette invitation. Nous souhaitions produire un corpus d’œuvres légères et simples qui aurait pu être réalisé pendant notre séjour sur la « Maison flottante.». Dès lors, nous nous sommes installés dans notre maison comme sur le bateau et l’on s’est engagé dans cette série d’aquarelles et de pastels, comme un workshop avec un timing limité à une dizaine de jours. On s’est amusé du côté « peintre du dimanche.», avec des thèmes classiques de rivières, de eurs, d’arbres. L’observation imaginaire de notre environnement a donné naissance à une série de paysages fantasmés, une narration rêvée autour de la Seine et ses petits a uents. Le travail sur papier sur des formats plutôt raisonnables s’est naturellement imposé à nous. Ils sont épinglés à même le mur, lovés dans leurs encadrements. Pour mieux pro ter de l’accrochage bas (idéal pour les enfants), le public est invité à s’allonger sur la grande moquette imprimée (In Jeopardy, 2018, produite avec le Frac Lorraine). Quasiment abstraite, elle représente des silhouettes et des ombres d’animaux en voie de disparition, comme ottants dans un monde entre-deux. L’ensemble est un hommage à mère nature. Les troisième et quatrième salles accueillent par un grand cœur, ensemble de mobilier en carreaux de faïence (Black Heart, Candles, 2021), la série des Marivaudages et une sélection de nos peintures-céramique Cœurs. Ici, on parle d’amour et de sexualité. Ces couples pas clairement genré·e·s s’enlacent dans différents paysages, comme des cartes postales romantiques, érotiques... autobiographiques ? Dans ces peintures, nous explorons le motif de l’intimité qui se déploie dans une collection de souvenirs passionnés. Les deux séries ont été réalisées cette année pour nos expositions à Treignac et Düsseldorf. Ces trois actes sont aussi une réponse au cycle autour de la peinture initié par Jonathan Loppin, directeur artistique du SHED, cette année. Notre proposition reprend trois grands thèmes classiques de la peinture : le portrait, le paysage et les scènes d’intérieur ou d’extérieur. Une peinture décomplexée qui prend vie sur tous types de supports (porcelaine, bois, papier, toile) et par le biais de techniques diverses (aquarelle, peinture pour céramique, pastel, huile). Dans cette proposition, et comme souvent chez nous, pas de réaction à l’actualité, pas de position politique, pas de discours engagé. Notre engagement se situe dans ce que l’on partage avec les gens, un banquet, un salon pour qu’il.elle·s puissent s’allonger, passer du temps et rêver. Donner du plaisir au public en leur proposant quelque chose de léger, simple et gai comme la vie peut parfois encore l’être. Le titre en deux temps « Don’t Push The River... » et « ...It Flows By Itself » est un proverbe chinois. C’est aussi le titre d’un livre de l’écrivaine Barry Stevens (2) – classique de la Gestalt-thérapie, une approche thérapeutique centrée sur l’interaction constante de l’être humain avec son environnement. Il agit comme une devise philosophique, un motto à suivre, et fait aussi référence au ot de la rivière, allégorie du parcours de l’artiste, de la Seine dont nous suivons le cours pour arriver jusqu’ici. (1). Lieu de résidence du Cneai
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