Bleu pétrole.
Duo show de Victor Andrea González et d’Andréa Spartà. Cur. Eva Foucault
Le bleu pétrole, en soi, n’existe pas. Il ne dénomme ni ne qualifie les reflets irisés de cette matière visqueuse mais se réfère à la teinte des barils chargés de leur acheminement. Il s’agit donc d’une histoire de contenant.
Le bleu pétrole est aussi celui d’une modernité rétrospectivement triste à la fin annoncée. Celle des années 1970 et de la première grande crise boursière pétrolière.
Une mélancolie s’empare de ces objets. Cette apparente contradiction bleue - d’abord inoffensive puis se révélant progressivement inquiétante et inquiétée - habite également le travail de Victor Andrea González et Andréa Spartà. De la lumière à la nuit bleue reste le pétrole.